Le pilote cessonnais s’apprête à retrouver la terre et l’asphalte avec sa Renault Clio 4 revue et améliorée, toujours en catégorie Super 1600.
Quel est le programme pour vous cette année en rallycross ?
Après le Covid, en 2021, j’ai repris l’entreprise familiale. 2022 est vraiment une année de retour à la compétition, sans objectif précis, si ce n’est celui de se faire plaisir, de retrouver des sensations dans une catégorie où le niveau est relevé et où il y a toujours de la bagarre. C’est un championnat relativement ouvert où le pilotage peut faire la différence. Je vais me concentrer sur les courses dans l’Ouest. La reprise devrait se faire pour moi les 25 et 26 juin, à Châteauroux. C’est un circuit relativement plat, qui m’a réussi par le passé. Cela va me permettre de prendre mes repères.
Vous roulerez toujours en Clio 4 ?
Oui, c’est une voiture que l’on a complètement construite nous-même, à l’exception de l’arceau, en repartant du châssis. On a installé une boîte Sadev, un moteur 1600 cm3 atmosphérique… On a encore travaillé cette année pour améliorer le train avant, mais aussi le moteur et les freins, en utilisant des pièces spécifiques.
Les ambitions seront plus élevées la saison prochaine ?
C’est encore en réflexion. Soit faire un championnat complet, soit se tourner vers la catégorie historique. C’est une discipline en pleine ascension. Le rallycross Legend Show existe depuis 4 ans, en 2023 aura lieu la première édition du Lohéac Legend Festival, un événement international. Je pourrais y participer avec une Alpine A110. L’enjeu n’est pas le même, c’est plus un spectacle qu’une compétition. Rien n’est encore fixé pour l’instant.