Des F1 magnifiques et fascinantes à photographier

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Fin des années 60 et début des années 70, Igor Kostia, aujourd’hui président d’ASPYC 56, a photographié pour Elf, les Grands Prix de Formule 1. Au plus près des bolides et dans les paddocks, il a saisi des instants, des regards et approché d’immenses pilotes.

« C’était une époque marquée par une grande liberté pour les photographes, très éloignée des Grands Prix d’aujourd’hui où tout est réglementé, encadré, verrouillé », indique Igor Kostia, en replongeant dans ses archives. « On pouvait s’approcher au plus près de la course. Je me souviens qu’à Monaco, je me positionnais dans le bas de la descente du casino, sur un bout de trottoir dans le virage. J’étais à deux mètres des F1 », raconte-t-il.

                                                                                                    Igor Kostia – 1969

De véritables bombes roulantes
« Dans ces années-là, les Formule 1 étaient dangereuses et difficiles à piloter. Avec un gros moteur de plus de 500 ch et un réservoir d’essence mal protégé, c’étaient de véritables bombes roulantes. On dénombrait parfois deux à trois morts dans une saison. Il y avait quelque chose d’héroïque à piloter ces engins », se souvient-il. « En en même temps, l’atmosphère était beaucoup plus cool.

Lorenzo Bandini – 1967

Les pilotes étaient accessibles. Je me rappelle par exemple de Jackie Stewart qui s’intéressait à la photographie, en train d’essayer mon Nikon monté avec un objectif 20 mm qui était tout nouveau à l’époque », raconte Igor Kostia.

Des bobines de 36 vues
Pour ne rater aucun fait de course, le photographe utilise alors deux à trois boîtiers et différentes optiques, du 20 mm au 300 mm. « On expérimentait un peu. Des vitesses élevées pour figer les voitures et au contraire des vitesses plus lentes pour avoir des effets de filé. Pour moi, une bonne photo, c’était raconter une histoire, une action ou une émotion, en captant un regard par exemple », se remémore-t-il.

Jean-Pierre Beltoise – 1968

 

 

 

 

 

 

Jacky Ickx – 1969                                     Jean-Pierre Beltoise – 1969

Chris Amon – 1969

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