Jean-Luc Gaignard, Collectionneur d’âmes

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Depuis l’âge de 14 ans, Jean-Luc Gaignard collectionne les motos des années 1900 à 1950. À 58 ans, il possède des pièces très rares qui ont inspiré l’histoire de l’univers du deux-roues.

 

« J’ai passé toute ma vie à récupérer des motos », lance Jean-Luc Gaignard. Ce Mayennais pure souche fait sa première acquisition à l’âge de 14 ans : une 125 cm3 Koehler Escoffier, l’une des marques françaises prestigieuses de l’époque, inspirée du monde de l’aviation. Cette moto a d’ailleurs attisé la curiosité de Brad Pitt lors d’une visite, en 2016, dans la grange de Jean-Luc.

Quarante-quatre ans plus tard, ce passionné est à la tête d’une collection à la notoriété mondiale. En plus des expositions, on fait appel à lui pour faire tourner ses motos dans des films. « J’ai une moto dans la série La Garçonne, avec Laura Smet, qui va sortir prochainement. Cela fait partie de mon rôle de conservateur, de les faire revivre », déclare-t-il.

Des pièces d’exception
S’il met autant de passion dans chaque exemplaire, Jean-Luc est particulièrement fier du patrimoine moto tricolore qui comportait plus de 200 marques. Il détient l’une des seules motos du célèbre tueur en série Henri Landru, détenant le brevet du cadre à double berceau.
La grange de cet amoureux de vieilles mécaniques renferme également l’une des plus grandes collections au monde d’Indian et de Harley-Davidson. « De par leur histoire, ces motos et side-cars plaisent au public.

De nombreux modèles sont arrivés en France pendant la guerre avec les Américains et sont restés ensuite sur le territoire », détaille Jean-Luc. Il remonte même aux prémices de la marque américaine en détenant le célèbre vélo à moteur De Dion-Bouton d’Emile Kruger, ayant impulsé la première Harley.

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