Paul Petit, « Ma vie tourne autour du sport automobile »

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Vice-champion d’Europe LMP3 (2016) et LMP2 (2018), Paul Petit évolue, aujourd’hui, en championnat du monde GT. Le pilote creusois évoque son parcours et divers aspects de sa discipline.

Parcours sportif
« En tant qu’ancien pilote automobile, mon père m’a mis le pied à l’étrier, sur son circuit de Mornay, dans la Creuse. Ayant peu touché au karting, j’ai manqué d’expérience à mes débuts en compétition, en Formule Renault. Malgré tout, je score des résultats honorables et prends ensuite le virage des courses d’endurance. Ma carrière décolle en 2016 avec une place de vice-champion LMP3.

Je réitère cette performance en 2018 en LMP2, la catégorie la plus relevée après la F1. Depuis 2019, je roule en championnat Blancpain GT Series Endurance où des constructeurs sont impliqués. Aujourd’hui, je suis fier d’en avoir fait mon métier. »

Pilote professionnel
« Cela nécessite une implication à 200%. Il faut non seulement s’entraîner sur la piste et physiquement, mais également gérer sa carrière avec la recherche de partenaires. Ce métier est enrichissant et permet de développer des qualités commerciales et de confiance en soi. »

Les teams
« Selon moi, pour progresser dans ce sport, il faut varier les environnements de travail et évoluer avec différentes équipes afin de s’enrichir de chaque expérience. C’est la dynamique que j’ai toujours suivie et qui m’a permis d’atteindre, aujourd’hui, une certaine maturité au volant. »

Endurance vs GT
« Les protos d’endurance se rapprochent d’une monoplace en termes de pilotage. Ils demandent une conduite incisive, à la différence des autos de GT qui sont plus lourdes et bougent davantage. En GT, il faut jouer avec la limite de l’auto pour être efficace. »

Le talent
« J’y crois. Pour moi, le talent est la faculté à apprendre et s’adapter plus rapidement que les autres. Mais, ce qui fait la différence, c’est la qualité de travail, savoir être « politique » et s’adapter à toutes les situations. »

Les 24H du Mans
« Je garde un bon souvenir de mes premières 24H, à Spa, en 2019. Les 24H du Mans sont clairement dans un coin de ma tête. Si je m’aligne sur cette épreuve mythique, ce sera pour performer et viser un podium. »

 

 

La gagne
« Je suis un compétiteur et même s’il peut y avoir d’autres critères qui entrent en ligne de compte, comme financiers, j’ai toujours privilégié l’aspect sportif. »

Meilleur souvenir
« La saison 2018 avec une superbe équipe. Sur une course, c’est ma victoire au Castellet, cette même année. »

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