Pilote et entrepreneur, la double vie de Frank Leone-Provost

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En semaine, il dirige JPG transactions (cessions d’entreprises, fonds de commerce…), le week-end, il pilote des bolides de compétition.

« Il y a ceux qui jouent au golf, moi, je pilote des voitures »

Franck Leone-Provost, depuis combien de temps participez-vous à des compétitions ?

De façon assez constante, cela va faire une dizaine d’années. J’avais déjà couru de façon épisodique auparavant. Mais je n’avais ni l’argent, ni le niveau suffisant.

Qu’est ce qui est le plus stressant : les courses automobiles ou gérer une entreprise ?

Sans hésiter, je réponds : gérer une entreprise. Si je pouvais ne faire que de la course automobile, ce serait fantastique. Diriger une entreprise, aujourd’hui, c’est devenu l’enfer !

Pilote-leone-provostDe quelles options dispose-t-on quand on veut s’offrir le frisson de la vitesse ?

Il y a deux activités, en automobile. On peut, si on a une bonne auto, faire des sorties-open sur circuit. Mais ce n’est pas de la course, c’est pour le plaisir. Personnellement, cela me permet de faire des affaires. Il y a ceux qui jouent au golf, moi, je fais de la voiture (rires).

Et puis, il y a ce que l’on appelle les « gentlemen drivers »…

Effectivement. Nous courons en championnat V de V ou 24H séries. Il s’agit de vraies compétitions de niveau international, avec des pilotes de renom, dont certains anciens de F1. Le pilote vainqueur ne touche pas d’argent. Nous sommes là pour la bagarre, pour gagner mais, si ce n’est pas le cas, ce n’est pas grave. Il nous arrive parfois de remporter des courses et nous en sommes fiers (sourire). Comme l’an passé, au Castelet, où nous avons terminé premiers dans notre catégorie, ou seconds au 6H de Magny-Cours.

Ces courses vous coûtent-elles beaucoup d’argent ?

Oui. C’est pour cela qu’aujourd’hui, je n’y participe que ponctuellement. Parce qu’il faut trouver des sponsors et c’est très difficile, en France. Nous avons de la chance d’avoir Yacco, qui nous soutient, mais cela reste compliqué.

Vous participez également à la préparation de la voiture et des courses ?

J’essaie d’être très présent aux côtés de Thomas Cordelier (ndlr : le gérant du team nantais Défi Auto Sport et pilote automobile), car c’est un type formidable, qui s’investit à 300%. Étant donné que nous n’avons pas de moyens financiers suffisants, on se met tous au boulot pour donner des coups de main au niveau de la logistique ou de la recherche de budgets.

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