Trois questions à Vincent Fourmentraux Président des Véhicules d’Époque du Maine

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Comment expliquer que les Français attachent autant d’im- portance à ces véhicules anciens ?

« Il y a une part de nostalgie. On a envie de se remémorer des souvenirs d’enfance ou de jeunesse. On prend plaisir à remonter dans la voiture que conduisait notre grand-père, notre père, notre première voiture ou celle qu’on aurait aimée avoir plus jeune. Et puis, il y a l’amour de la mé- canique, le plaisir de remettre en état ou d’entretenir son véhicule. L’ambiance club, comme le nôtre, est aussi un élément à prendre en compte. »

Les modèles collectionnés évoluent-ils ?

« Le club est né dans les années 80 et, à l’époque, les mem- bres possédaient surtout des modèles des années 20 et 30. Les générations passent et forcément, on ne collectionne plus les mêmes choses. Les avant-guerre sont peu à peu délaissées, les modèles des années 50 à 70 se maintiennent. L’engouement se porte aujourd’hui sur les youngtimers (les jeunes anciennes), avec des modèles phare comme la 205 GTI, la Golf 1… Notre club est complètement ouvert à cette évolution. »

Des menaces pèsent pourtant sur ces véhicules, notamment les zones à faibles émissions ?

« Il y a deux discours et façons de voir les choses. Bannir purement et simplement ces véhicules ou alors considérer qu’ils roulent peu, polluent peu et peuvent obtenir des déro- gations. C’est la position que défend la FFVE et que nous partageons. »

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