Un rêve irréalisable qui devient réalité avec une Midget

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Après avoir acheté sa MG Midget, à Versailles, début avril, Nelly Honoré a essuyé 350 km sous des trombes d’eau. Pas les meilleures conditions pour apprécier son nouveau bijou décapotable.

Elle en rêvait de longue date, pensant ce projet irréalisable. Nelly adore les voitures. Elle préside le club « En Voiture Simone 35 » et passe de rassemblement en rassemblement avec la japonaise moderne de son compagnon, une Honda S2000 de 14 ans. « J’ai toujours voulu une ancienne et si possible une anglaise ».
Saisissant une belle opportunité, Nelly fond sur la MG Midget. « On m’a présenté une occasion à Saint-Malo  et j’ai craqué sur le modèle ». L’achat ne s’est fait que quelques mois plus tard, sur une autre occasion. Les Midget ne sont pas rares sur LeBonCoin, mais celles immatriculées et avec peu de kilomètres, si. Ce sont les critères de Nelly. Et elle a fini par trouver sa perle rare. 16 000 miles dans les roues. La conduite à droite ne lui pose pas de souci. « C’est une voiture très facile à conduire car très petite et avec une boîte quatre vitesses seulement », explique-t-elle.

Châssis légèrement rehaussé
Son modèle date de 1979. C’est l’une des dernières produites, destinée au marché américain. On la reconnaît à son châssis légèrement rehaussé. Les gros pare-chocs en boudin noir, que les connaisseurs baptisaient « les Sabrinas » en référence à une actrice anglaise forte en poitrine, ont été troqués par des discrètes protections chromées. Un premier contrôle chez l’Atelier AMC, spécialiste des américaines et anglaises, à Cornillé, a confirmé que la voiture était saine. Elle devrait retrouver sa jeunesse après de légers réglages et le traitement de quelques points de rouille… Avant d’arroser ses 40 ans !

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