Dirigeant du Village Motos, élu à la Chambre de Commerce et d’industrie, élu au CNPA, membre de l’équipe d’organisation du rassemblement Cars and Coffee : Bertand Macé est un passionné hyperactif.
Vous avez pris la direction du Village Motos, fondé par votre père, en 2012. Quelle orientation lui avez-vous donné ?
Le Village Motos a été pensé comme un espace moderne où règne la convivialité. J’ai beaucoup travaillé là-dessus. En entrant dans ce village, les clients, comme les salariés, doivent sentir qu’ils rejoignent la famille de la moto et ressentir cet esprit village.
Avec cette particularité, vos concessions sont concurrentes…
C’est comme au rugby : viril mais correct. Et cette concurrence va de paire avec l’entraide. Je tiens beaucoup à cette valeur de solidarité. C’est pourquoi nous soutenons de nombreux projets. Les Pères Noël à moto, la lutte contre le lymphome, « Une rose, un espoir »… Cela n’est pas forcément financier. On donne un coup de main pour la com’, on prête du matériel…
Comment va évoluer le Village Motos ?
Il va encore se moderniser. En début d’année, nous avons interverti les concessions Suzuki et Triumph pour accompagner le développement de cette dernière marque. Nous allons également ouvrir un espace dédié à Royal Enfield. Toujours avec cet esprit village. On ne doit pas aller vers quelque chose d’aseptisé comme on le voit trop souvent dans l’automobile.
Quelles sont les nouveautés les plus attendues cette année ?
La CB 650 chez Honda, la Suzuki Katana, l’Indian FTR 1200, le Scrambler 1200 de Triumph, la KTM 790 Adventure, les premiers scooters électriques de chez Kymco… Ça va être une belle année !
Vous êtes aussi un passionné d’autos, quels modèles vous font rêver en ce moment ?
Je suis curieux de voir les Polestar de chez Volvo, j’aime aussi beaucoup la BMW i8. Mais je suis plutôt branché ancienne. J’adore rouler en famille dans ma Mustang cabriolet de 1965. Le plaisir de cruiser, le bruit du V8… En fait, j’ai plutôt envie d’une youngtimer, une Z3 Coupé M ou pourquoi pas d’une 205 GTI.
Vous avez été l’un des fondateurs du Cars and Coffee. Comment s’est installé ce rendez-vous mensuel dans le paysage nantais ?
Dès la première édition, en janvier 2017, ça a bien fonctionné, et ça a encore progressé. En janvier, il y avait 300 voitures exposées et un millier de visiteurs. C’est un rendez-vous de passionnés, avec une grande diversité, qui a pris une belle ampleur et il a lieu chaque troisième dimanche du mois, à l’Antidote, à Saint-Herblain.
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Village Motos
Rue Louis Blériot à Orvault
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