Depuis sa plus tendre enfance, Juliane Cuquel a la passion de l’automobile chevillée au corps. Rencontre avec une jeune femme qui a des étoiles dans les yeux dès qu’on lui parle de mécanique
Âgée de 21 ans et titulaire d’un CAP en mécanique auto- mobile obtenu à Brive, au lycée Lavoisier, Juliane Cuquel se remémore clairement son premier souvenir d’automo- bile, chez un ami de son père, très attaché à la marque Renault. « Je touchais les pneus pour me salir les mains et je revenais voir son père en lui disant “Papa, j’ai fait de la mécanique !” » Pas de doutes, la voie (… de garage) était toute tracée. « J’ai laissé parler la passion ! »Actuellement usineuse en pièces auto à Brive, elle n’oublie pas ses nombreuses interventions sous les capots. « J’aime l’odeur, voir toute cette ferraille. Je ne mets jamais de gants pour travailler, j’adore ce contact. La mécanique, c’est MOI ! » Lauréate à 15 ans d’un concours d’élo- quence, elle accorde naturellement beaucoup d’impor- tance au contact humain. « J’adore prendre le temps de tout expliquer aux clients. »
Un pur plaisir
Passionnée d’histoire, de tatouages et de musique, elle vit tout à fond et aime « apprendre et travailler avec des an- ciens ». Ainsi, Jaguar Type E (« la mécanique avec les outils anglais, c’est un pur plaisir ! ») et Pontiac GTO sont déjà passées entre ses mains expertes et elle salive devant une BMW E9 ou une Chevrolet Impala de 1964. Attirée par l’univers du rallye, elle se rêve pourquoi pas aux commandes de son propre garage qu’elle placerait au cœur d’un bar vintage, « rempli de motos et de bag- noles », s’enflamme-t-elle. « Il ne faut pas se laisser abattre. On peut se prendre des murs mais c’est ainsi qu’on ap- prend. Il ne faut jamais avoir de regrets ».
