Passionné d’automobile, le chocolatier Max Vauché s’est lancé le défi de réaliser une voiture en chocolat. Il s’est inspiré d’une Amilcar des années 1930 pour en réaliser une réplique.
Il fait partie des précurseurs à s’installer en tant que chocolatier en France et vivre pleinement de ce métier. Max Vauché est aujourd’hui reconnu à l’international pour son savoir-faire et la qualité de ses produits. Il prend place à Blois, en 1985, et commence à faire ce que personne ne faisait à l’époque : réaliser des créations devant les clients. Trente ans plus tard, il est un acteur du tourisme local. « Je voulais orienter la chocolaterie vers le tourisme. J’ai déposé la marque « village chocolat » pour la ville de Bracieux et créé le musée du chocolat afin de présenter tout le processus, de la récolte au produit final. Ma passion pour l’auto m’a orienté vers le projet de réaliser une voiture en chocolat », déclare Max Vauché.
Une réplique à l’échelle 1
« Le président du Club des Capotes Méroises est propriétaire d’une Amilcar et m’a demandé de réaliser des répliques en chocolat pour les invités d’un repas de gala. Je lui ai alors émis l’idée d’en réaliser une à l’échelle 1 », raconte-t-il. Il s’inspire de cette voiture française des années 1930 et façonne l’oeuvre avec l’aide de toute son équipe. D’une épaisseur de 5 à 6 cm, la carrosserie, entièrement faite de chocolat, repose sur un châssis en fer et la voiture affiche un poids de 250 kg. « Le chocolat utilisé n’est plus destiné à la vente et ne peut être mangé. Pour ce projet, on a repris la technique du modelage afin de donner de la structure. On a dû fabriquer des moules, notamment pour les détails comme le logo ou les inscriptions à l’intérieur de l’habitacle », détaille le chocolatier.
