Du haut de ses 15 ans, Maxime peaufine son apprentissage en championnat de France FSBK 300 avant d’espérer aller chercher des podiums l’an prochain. Retour sur les prémices d’une passion qui l’accompagne au quotidien.
Les sports mécaniques sont souvent une histoire de famille, de transmission. Maxime Barbier ne déroge pas à la règle. Dès l’âge de 5 ans, c’est son père qui va lui apprendre les bases du pilotage sur une Yamaha PW 80, une petite moto de cross. « Il m’a appris à tourner, freiner et passer les vitesses. Quasiment tous les week- ends, on allait dans un champ près de la maison », se souvient-il.
Si son histoire commence avec le motocross, elle va se poursuivre sur la piste. « Lors d’un stage de pilotage, un moniteur m’a fait essayer une moto. J’ai de suite adhéré à cette discipline et étais beaucoup plus à l’aise qu’en motocross ». Dès lors, sa passion pour la piste ne va plus le quitter, entraînant sa 1ère participation au championnat de France 25 Power à 9 ans.
En 2022, Maxime termine 4ème de la coupe de France Promosport 125 cm3. S’il effectue cette année sa 1ère saison en FSBK 300, le chemin parcouru ne doit rien au hasard.
Des sacrifices et du travail
« Je m’entraîne physiquement tous les jours en plus de mes roulages en moto. Le vendredi soir, je prends le train pour aller chez mon coach.
On travaille physiquement mais aussi mentalement ». Après une blessure lors de la première course au Mans, le Tourangeau souhaite avant tout revenir au top de sa forme. « Au départ, le pilote devant moi n’est pas parti et je n’ai pu l’éviter. Je me suis fracturé le bras et je poursuis ma convalescence ». Éloigné des circuits, le jeune pilote espère faire son retour et performer le 1er juillet prochain sur le célèbre tracé de Magny-Cours, ce circuit qui lui a tant réussi.
Si vous souhaitez le soutenir dans sa progression, Maxime est toujours à la recherche de mécènes pour cette saison.
