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    Voitures et films cultes au Mans

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    By Auto-Moto on 17 décembre 2025 Reportage

    Voitures et films cultes au Mans

    FORD GT40 Le Mans 66

    Sur le thème de la rivalité entre Ford et Ferrari, le film Le Mans 66 retrace le développement de la Ford GT40, à jamais la première voiture américaine victorieuse de la classique mancelle. Le propriétaire est intarissable sur l’histoire de ses voitures, et celle-ci n’y fait pas exception. La GT40 est un mythe sur quatre roues comptant de très nombreuses anecdotes. « À l’origine, il s’agit d’une voiture anglaise, la Lola Mk6 GT, dont Ford a racheté les plans pour en développer une plus rapide encore. Comme le montre le film, ils ont progressivement amélioré la voiture en augmentant la taille et la puissance du moteur, passant du 5 litres au 7 litres. L’efficacité aérodynamique et le refroidissement ont été fortement travaillés entre la MkI et la MkII comme on le voit sur la partie arrière avec toutes ses entrées d’air ».

    Exemplaire fidèle

    Cet exemplaire n’est pas une réplique moderne mais bien issu d’une des premières séries de GT40. « Elle est fidèle à 95% à celle de course. Les seuls éléments qui diffèrent sont la position du volant (c’était une voiture anglaise, ne l’oublions pas), le moteur à injection et pas à carburateurs et les quelques éléments recouverts de moquette à l’intérieur ». Sans la moquette, c’est l’acier du châssis qui est laissé apparent… Assurément, une vraie voiture de course, mais immatriculée ! « Il fallait en construire un certain nombre pour l’inscrire dans le championnat GT, Grand Tourisme. Le 40 de son nom fait référence à sa hauteur en pouces ». La livrée, de couleur rouge et réhaussée de deux bandes blanches sur toute sa longueur et portant le numéro 3, est fidèle à celle de Jerry Grant et Dan Gurney, le pilote qui en 1966 signa la pôle position. « Adolescent, je les ai vues rouler devant moi. Aujourd’hui, il m’arrive de les piloter sur circuit pour des baptêmes de piste ».

    ” Elle est fidèle à 95% à celle de course. “

    CHEVROLET CORVETTE C3 StingRay
    Apollo 13

    Symbole de l’automobile de sport à l’américaine, la Chevrolet Corvette a connu des propriétaires prestigieux notamment des astronautes comme le montre en arrière-plan le film Apollo 13. Si la guerre froide n’a pas connu de terrain d’affrontement direct, la conquête spatiale représentait un domaine où les deux blocs se faisaient front pour montrer sa suprématie sur l’autre. Le film Apollo 13 raconte l’histoire de la septième expédition spatiale éponyme devenue célèbre par la phrase dramatique traduite en français « Houston, on a un problème ». Dans le long-métrage comme dans la vie réelle, les trajets quotidiens des astronautes étaient réalisés au volant de Chevrolet Corvette. Le constructeur américain et la NASA avaient signé un accord pour que les astronautes utilisent les Corvette, pouvant les changer chaque année. En l’occurrence, lors de l’expédition Apollo 13 de 1970, Chevrolet commercialisait la C3 depuis 1968, celui-ci date de 1973.

    Copie conforme

    L’acteur Gary Sinise incarnait Ken Mattingly, l’un des astronautes et conduisait alors une C3 sensiblement de la même couleur que celle présentée sur cette page et visible dans les locaux de Dream Machine, à Louplande. « L’exemplaire sera prochainement disponible à la vente, il entre en fin de restauration intégrale fidèle à l’origine. C’est une vraie muscle-car, elle demande de la poigne ne serait-ce que pour maintenir le volant. À côté de nos standards actuels, elle pardonne peu les erreurs. Elle incarne la sportive américaine par excellence d’autant qu’elle dispose, comme dans le film, du V8 big block de 7,4 litres (454 ci) et demande une concentration de tous les instants. D’un point de vue esthétique elle est exubérant et reconnaissable entre toutes par sa forme en bouteille de soda », explique Ken, le maître des lieux.

     

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