Jamais très loin d’un circuit et d’une monoplace, Jean-Luc Jarret fait partie de ses insatiables furieux qui prennent toujours autant de plaisir à rouler et à partager leur passion.
Jean-Luc Jarret a fait ses premiers pas en course de côte sur le tard, à 34 ans, mais il s’est bien rattrapé par la suite. Il a décroché de la compétition à 70 ans passés et, aujourd’hui encore, sa chevelure grisonnante accueille régulièrement un casque. Le jour où nous le rencontrons chez lui, à Roussay,
il s’émerveille encore de la Formule Renault avec laquelle il a roulé la veille sur le circuit de Fontenay-le-Comte qu’il fréquente assidûment.
« 210 ch pour moins de 500 kg », lâche-t-il avec un grand sourire. « Pour moi, la monoplace, c’est le Graal », assure celui qui a couru durant quatre décennies en course de côte, slalom, sur circuit ou encore en cross-car sur d’innombrables modèles.
« Des jeunes talents extraordinaires »
Quand on lui demande de regarder dans le rétro, cet intarissable passionné n’évoque pas ses victoires ou ses voitures, mais énumère les rencontres. Et parmi ses coups de coeurs figurent tous ces jeunes qu’il a croisé et souvent aidé à progresser.
Car Jean-Luc Jarret s’est longtemps consacré – et encore aujourd’hui – à l’organisation des « Lycées dans la Course », une opération pédagogique et sportive qui permet à des lycéens de tous horizons de découvrir la compétition automobile. « Jacques Olivier, président du Comité Régional, m’a confié la responsabilité de cet événement quelques années après son lancement. C’est une aventure incroyable qui a permis de découvrir des pilotes et contribué à former des ingénieurs, des mécaniciens… Fabien Rosier, Nicolas Brisseau mais aussi beaucoup de jeunes femmes ont aujourd’hui de magnifiques parcours », souligne Jean-Luc Jarret.