Julien Gallerand veut titiller les ténors

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A 26 ans, Julien Gallerand entame une nouvelle saison avec le team Space moto 37, baptisé ainsi en référence à la concession S-pace Moto Suzuki de Saint-Cyr.

tours43« Suzuki nous suit depuis plusieurs années et c’est une marque qui nous aide beaucoup dans la compétition », explique le jeune tourangeau, passé en Roadster Cup et en Promotion cup. Son team a disputé sa première course en 2011, un Bol d’Or à Nevers-Magny Cours et poursuit, depuis, sa progression. « L’objectif sera de rentrer dans les quinze premiers sur chacune des courses sur lesquelles on va s’aligner ».

tours42 Que de l’Endurance, avec l’espoir, bien sûr, de briller dans les « deux courses mythiques » des 24 Heures du Mans où 55 équipes vont s’aligner (les 18 et 19 avril), puis au Castelet (Bol d’or, 19 et 20 septembre), pour bien démarrer la saison. « Les 24 heures, c’est la course de l’année, avec une émotion sans pareil. En plus, j’adore le circuit. On va également tenter de participer à d’autres épreuves du championnat mais le budget n’est pas entièrement
bouclé ».

Une équipe de 25 bénévoles passionnés

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En déduire que les questions de « gros sous » restent sous-jacentes dans cette catégorie reine de l’Endurance
(EWC). « Une course comme les 24 Heures revient à 25 000 – 30 000 € pour les seuls frais de fonctionnement.
Pour une saison complète, il faut partir sur un budget de 150 000 € », souligne le Tourangeau qui bénéficiera
d’un noyau dur de 6 à 7 personnes. Sur chacune des épreuves, l’équipe monte à 20-25 personnes. Des bénévoles passionnés et tous un peu multi-tâches : « Par exemple, outre mes fonctions de pilote, je m’occupe de la communication et je démarche les sponsors. Chacun des pilotes (Charles Roche et Steve
Langlois) doit trouver des budgets », ajoute Julien Gallerand. Il peut compter sur le professionnalisme de Gregory Fernandez, ancien team-manager de l’équipe professionnelle loir-et-chérienne du RAC 41, un nom qui compte dans l’Endurance. « C’est un gros atout, il nous apporte son expérience, sa gestion de la course. On n’a jamais été aussi bien préparés. D’autant qu’on a le droit de faire des modifications, notamment au niveau des moteurs pour bénéficier de motos optimisées. Désormais, on cherche les détails techniques qui vont nous faire gagner du temps ».

Point important, l’équipe s’annonce homogène. « Nous sommes trois pilotes du même niveau, ça favorise la motivation. On sera une équipe à surveiller… », assure Julien Gallerand, qui compte bien « titiller les ténors ».
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