Nicolas Pinon : « Je suis parti d’une feuille blanche »

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Rien ne prédestinait Nicolas Pinon à devenir restaurateur de voitures de collection, spécialisé dans les autos anglaises. Itinéraire d’un passionné.

D’un abord calme, la voix basse, Nicolas Pinon fait l’effet d’un garçon tranquille et décontracté. Sans doute lui faut-il garder la tête froide pour assurer le travail quotidien à l’atelier de Parçay-Meslay. À seulement 35 ans, ce Tourangeau dirige depuis neuf ans une entreprise de restauration de véhicules anciens, spécialisée dans les anglaises. « Je n’étais pas destiné à ce métier, personne dans ma famille n’était intéressé par le monde de l’auto. J’ai d’abord obtenu un bac viticole avant de changer de voie et de passer un bac pro de mécanique auto. Le permis de conduire a été le déclic. Et ma mère avait une Mini… Je suis parti d’une feuille blanche dans ce milieu », évoque-t-il.

De l’atelier aux podiums
Tout s’accélère par la suite. Après quelques postes salariés, Nicolas Pinon crée son atelier en 2009, de mécanique, tôlerie et peinture, qui emploie désormais trois salariés. « J’avais envie de me lancer », dit-il simplement. Devenu un spécialiste reconnu de la voiture anglaise, sa clientèle afflue de toute la France et des pays voisins. Nicolas Pinon est aussi un pilote amateur averti et il accompagne ses clients sur les circuits et les compétitions. « Je ne fais pas beaucoup de course, mais celle qui me tient le plus à coeur est l’épreuve VHC du Circuit des Remparts à Angoulême ». Une épreuve où il a terminé sur la troisième marche du podium, en 2017, au volant d’une Mini Marcos. Un tempérament fougueux sous le calme apparent…

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