Le femmes et l'auto : Rallye des Princesses : des Tourangelles dans la course

Le 28 mai dernier, elles étaient quatre Tourangelles à s’être lancées dans le Rallye des Princesses. Reliant V6 GTE Scimitar d’un côté, Spider Alfa Roméo datant de 1984 de l’autre, ces drôles de dames ont laissé ces messieurs à la maison et ont pris leur bolide pour sillonner, sur 1 600 kilomètres, les routes de France. Cette compétition se court avec des voitures de collection, construites entre 1950 et 1990. La doyenne de l’édition 2016 était une Healey Silverstone de 1950.

Depuis la place Vendôme, à Paris, jusqu’à Saint-Tropez (Var), terme de l’épreuve, le 2 juin dernier, on a pu suivre les exploits des Tours N’Gazolines sur leur page facebook. Une épreuve réservée à des équipages 100 % féminins engagés dans une course à la régularité, (officiellement inscrite au calendrier FFSA) et non à la vitesse, via des étapes passant par Dijon (Côte-d’Or), Evian (Haute-Savoie), Courchevel (Savoie) et Pont-Royal (Bouches-du-Rhône).

Elles se sont connues au sein de l’association Elea et se sont engagées à récolter des fonds pour des enfants victimes d’infirmités motrices cérébrales. « Ce sont des anciennes thérapeutes à Elea (Ensemble pour les espoirs d’un ange, ndlr) et nous avons mené nos actions tous ensemble. Quelque chose de très fort s’est créé entre nous », souligne la pilote Amélie Bougrier, orthoptiste de profession, qui ambitionnait au départ une 5e place au général, après la 16e obtenue l’an passée avec une amie. Ces copines se sont investies avec de multiples objectifs. Leur credo : « la passion des vieilles voitures ». Leur ambition : « tout déchirer pour terminer un jour sur le podium ». « L’ambiance du rallye nous porte et on ne néglige pas le côté sportif », souligne sa soeur et copilote, Hélène Bougrier.

Au-delà du défi, la démonstration que l’art de conduire n’est plus réservé à la gent masculine et qu’arriver à bon port en respectant la signalisation et l’environnement, requiert courage et maîtrise de soi…