Vincent Mauger, passionné de mobylettes depuis son adolescence, a transmis le virus à sa compagne Aurélie. Ils possèdent environ 200 modèles, principalement des Motobécanes et des Solex.
Sa première meule ? Une Peugeot BB d’occas’. « Elle n’avait que des problèmes, mon père l’a ramenée chez le vendeur au bout d’une semaine. Je suis reparti avec une neuve », se souvient Vincent Mauger. « Au départ, c’était juste un moyen de locomotion. Mais rapidement, je me suis intéressé à la mécanique et j’ai commencé à acheter d’autres mobylettes ». Surtout des populaires, des Motobécanes notamment.
Le tournant intervient, il y a une quinzaine d’années, quand il reprend un atelier de vente et d’entretien de deux-roues, à Aizenay. « C’est là que j’ai commencé à en accumuler pas mal. Les gens s’en débarrassaient pour trois fois rien. Parfois, j’en achetais une dizaine d’un coup ! Puis, je me suis mis à chercher des modèles moins courant », raconte celui qui a réorienté son commerce vers la vente de pièces détachées et la réparation de cyclomoteurs anciens.
« Ce ne sont jamais tout à fait les mêmes »
Sa collection compte ainsi une 881 Collection produite à seulement 500 exemplaires, une Bonnie fabriquée à 201 exemplaires ou encore une Crazy Bike, un BMX équipé d’un moteur de mobylette par MBK… « Le problème avec les mobylettes, c’est que pour un même modèle, il peut y avoir différentes versions, parfois la même année », souligne sa compagne Aurélie, qui a chopé le virus après quelques tours de roue en 2007.
Quasiment chaque semaine et pendant leurs vacances, le couple roule en mobylette, souvent avec leurs enfants à l’arrière. « On utilise surtout les modèles les plus fiables ! », sourit ce couple, toujours prêt à céder à un coup de coeur.
Ets Mauger
21 rue de L’Hôtel de Ville à Aizenay
02 51 94 75 59
www.ets-mauger.com