L’interview décalée de Romain Grosjean

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Romain Grosjean nous a accordé une interview qui sort de l’ordinaire. Expatrié aux États-Unis, l’ancien pilote de F1 s’est prêté au jeu en toute simplicité.

Votre 1ère voiture ?

Une Alfa Romeo 147 GTA rouge. Je l’adorais, mais elle était bien trop puissante pour une première voiture !

La voiture marquante de votre enfance ?

La Lancia Delta HF. C’est d’ailleurs la voiture de mes rêves que j’aimerai avoir dans mon garage.

Quelle-est, selon vous, la voiture la plus moche de l’histoire ?

Le Fiat Multipla sans hésiter.

Faites-vous un peu de moto ?

J’ai une BMW R 100 RS de 1981 que j’ai transformé en café racer. Je ne veux pas de motos rapides car j’aime tellement la vitesse que je n’ai pas envie d’être tenté.

Fan de gastronomie, suivez-vous un régime rigoureux ?

Pas vraiment, par expérience, je sais ce qu’il faut et ne faut pas manger. Vivant en Floride où il fait beau tout le temps, on peut faire des barbecues avec de bonnes salades pour varier les plaisirs. J’aime me faire de bons restos mais jamais avant une course.

Qu’elle-est votre spécialité culinaire ?

Je n’en ai pas vraiment. J’ai eu la chance de découvrir tellement de cultures à travers ma carrière que j’aime m’inspirer de tout.

En toute honnêteté, la Formule E, est-ce l’avenir ?

Je ne sais pas si c’est l’avenir mais c’est un championnat qui a le mérite d’exister et qui attire un public différent de celui qu’on retrouve en F1 ou en IndyCar. N’importe qui peut venir voir une course puisque c’est en centre-ville avec des accès gratuits. Si on parle de la performance, c’est sûr que ce n’est pas ce qu’il y a de mieux au monde. 

Avoir quitté la F1, c’est forcément un peu douloureux mais n’est-ce pas aussi une libération d’échapper à trop de pression médiatique ?

Ce n’est pas douloureux car j’étais arrivé au bout de mon histoire en F1. Quand on a repris la saison après la pause covid en 2020, j’ai perdu deux fois les freins dans le week-end en Autriche. Le dimanche soir, j’annonçais à ma femme que j’arrêterais. Évidemment, si j’avais eu une offre d’un top team, les choses auraient été différentes. Je reste un fan de F1 mais je suis heureux en IndyCar.

Un fait marquant de votre carrière ?

Mon dernier podium en Belgique avec Lotus en 2015 alors que l’équipe est en faillite, que nous avons les huissiers de justice dans le garage et que les autos étaient rafistolées avec du scotch !

Parrain de l’association Hopilote, pouvez-vous nous en dire plus ?

En 2019, j’étais dans un vol pour Singapour quand j’ai lu, sur un article, que quelques voitures avaient été volées avant d’être livrées à un hôpital. Cela m’avait fait de la peine. J’ai demandé à Marion, ma femme, de contacter l’association pour leur offrir 10 voitures. J’adore le principe et pour être passé quelques fois au bloc avec ma main, je sais que ce n’est pas un moment plaisant et c’est pire pour un enfant. Être parrain de cette association me tenait donc à cœur.

Est-ce compliqué d’être papa et de mener une carrière de pilote pro ?

Ce n’est pas simple mais ce n’est pas compliqué non plus. Mes enfants m’apportent un amour inconditionnel et un soutien extraordinaire. Ils sont tellement fiers de moi quand je suis sur le podium. C’est magnifique.

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