« je veux dessiner une histoire, votre histoire, avec cette voiture et que cela reste une passion. Pas un moyen de gagner ma vie. » Ma passion n’est pas mon métier et c’est important de le dire. Alors, professionnels mais aussi et surtout particuliers, clubs et passionnés, n’hésitez pas à me contacter.
Comment est venue cette double passion de l’automobile et du dessin ?
D’aussi loin que je me souvienne, j’ai toujours aimé l’automobile. Je suis né à Nevers, pas très loin du circuit, j’y allais avec mon père à la moindre occasion pour sentir l’odeur et le bruit des moteurs. Et puis, la voiture, c’est aussi l’histoire des gens, la famille en promenade, en voiture avec laquelle on se promenait, la première auto, l’odeur des sièges… disons que ces véhicules étaient pour moi un univers important lié à de nombreux souvenirs. Doué pour le dessin, j’ai fait des études dans le graphisme. Je dessinais des voitures sur mes cahiers de classe à l’école. C’était le début de l’histoire. Bien sûr, les croquis n’étaient de la même qualité que maintenant mais on sentait déjà que le dessin était mon moyen d’expression. Trouver un job dans le domaine était donc une évidence pour moi.
Comment vous y prenez-vous ?
Mon style s’est affirmé au fur et à mesure, dans ma façon de dessiner et dans ma vision des choses pour aboutir au dessin au trait, que je trace au stylo bille sur une feuille simple. Il peut y avoir de la couleur, bien sûr, mais je dois mettre la voiture en situation pour travailler avec les ombres. J’aime avoir une maquette en volume quand c’est possible.
L’œuvre dont vous êtes le plus fier ?
J’ai eu l’occasion de dessiner l’habillage d’une voiture pour un champion comme Henry Pescarolo… Un moment de bonheur, les grands champions sont humbles.
Maxime Paris
