Depuis le 4 avril 2020, il est autorisé d’électrifier un véhicule thermique pour réduire ses émissions de gaz à effet de serre et de polluants.
Dans un enjeu de décarbonisation des mobilités, on retire le moteur thermique ainsi que le réservoir du véhicule pour les remplacer par un moteur électrique et une batterie. Dans la transition vers une économie circulaire, le rétrofit automobile joue un rôle essentiel, et cela, le gouvernement l’a bien compris. Un plan dédié au Rétrofit a été annoncé le 26 avril : une enveloppe budgétaire pouvant atteindre 20 millions d’euros sera dédiée aux investissements qui contribuent au rétrofit, dans le cadre des différents appels à projets de France 2030. Les acteurs du rétrofit souhaitent une multiplication des laboratoires pouvant délivrer des homologations, afin de réduire les délais entre autres, et que de nouvelles gammes puissent bénéficier du rétrofit. Une révision qui pourrait également permettre d’avoir une réflexion sur l’accès aux données.
Une solution rendue accessible
Le gouvernement a également pris des mesures visant à renforcer les incitations financières en faveur du rétrofit. Une aide pouvant aller jusqu’à 6 000€ pour un véhicule particulier et 10 000€ pour un véhicule utilitaire léger fait partie des annonces faites par Agnès Pannier-Runacher, Ministre de la Transition Écologique. Des annonces qui devraient être traduites par des engagements fermes de la part du gouvernement à l’automne prochain.