Armor Bâches, sellier de père en fils depuis 1921

Chez les Le Clere, la sellerie est une affaire de famille. Yves Le Clere a pris la succession de l’entreprise fondée par son grand-père, puis dirigée par son père, et travaille, aujourd’hui, avec sa fille et son gendre.

Armor Bâches fêtera son centenaire en 2021. Le secret de cette longévité ? Des réalisations sur mesure de
qualité et l’innovation. Et donc, une formation de haut niveau. « Avant de reprendre l’entreprise familiale en 1991, j’ai fait un Tour de France avec les Compagnons durant 8 ans », se souvient Yves Le Clere, qui a débuté son apprentissage à 14 ans.

Son gendre, Florent Bernard, qui travaille à ses côté a suivi le même cursus. « Ce qui me plaît toujours autant dans ce métier, c’est que chaque projet est différent. On peut travailler un jour sur une selle de moto personnalisée, enchaîner avec la restauration complète de l’intérieur d’une voiture ancienne, habiller des banquettes sur un bateau, fabriquer une toile pour un carport… », énumère Yves Le Clere, qui nourrit toujours la même passion pour la sellerie.

Des bâches gigantesques
« Cela reste un métier profondément artisanal. Pour créer une selle de moto, il faut choisir les matériaux en fonction des souhaits du client, puis trouver la forme qui s’adaptera parfaitement à sa morphologie. Tout se fait à l’oeil, grâce à l’expérience », souligne-t-il.

Alors que ce type de réalisation demande une infinie minutie, l’équipe d’Armor Bâches peut aussi travailler sur des pièces gigantesques. « On a été les premiers à faire des bâches pour les fosses à lisiers. La plus grande faisait 28,5 mètres de diamètre », se souvient Yves Le Clere, qui aussi mis au point des bâches inviolables pour les remorques à bagages de l’aéroport de Roissy.