BMW K1600 Grand America, une allemande inspirée par l’Amérique roule à Rennes

Si son entreprise Bois Center est dans la Zone d’Activité Ouest, route de Lorient, berceau des professionnels de la moto à Rennes, ce n’est peut-être pas un hasard. Christophe est motard depuis 40 ans. Il a traversé deux rues pour essayer la plus américaine des BMW, la K 1600 Grand America.

« C’est un sacré engin ». Lorsqu’il arrive sur la place de la Mairie, à Rennes, après son essai et pour la session photo, Christophe Mayadoux ne mâche pas ses mots. Des motos, il en conduit depuis qu’il a 18 ans. Il l’avoue d’emblée, son truc, c’est le trail. En ce moment, il est propriétaire d’une Suzuki 1000, mais avant elle, il a écoulé plusieurs marques en 40 ans. Dont une F650GS de chez BMW justement.

On oublie ses 360 kg
« En enfourchant cette K 1600 Grand America, j’ai tout de suite voulu la mettre en difficulté », confie-t- il. « J’ai cru que j’allais me sentir encombré avec cette routière dans les rues de Rennes, mais en fait, pas le moins du monde. Belle surprise ». Plutôt grand gabarit, Christophe aime la position haute de sa japonaise mais, sur la BMW, il trouve la position très confortable malgré une assise plutôt basse. « La sellerie est digne d’un canapé et la conception de ce cruiser fait oublier ses plus de 360 kg. Les manoeuvres sont en effet facilités puisque la moto est équipée d’une marche arrière. L’aspect est assez massif, mais cela ne se ressent pas du tout dans le comportement car le six cylindres est très coupleux .» Avec 175 Nm à 5250 tr/min, impossible de ne pas s’en rendre compte.

Passer les vitesses sans débrayer
Côté mécanique, le quinqua a adopté la fonction shifter qui permet de passer les vitesses sans avoir à débrayer. Une force des BMW qui accroît le confort, au même titre que la technologie ESA Dynamic des amortisseurs. De série, la Grand America est déjà équipée d’une selle et de poignées chauffantes, de projecteurs xénon et de nombreuses prises électriques. Christophe a pu profiter de la version équipée de tous les packs, notamment avec le démarrage sans clé. « Quant à la ligne, esthétiquement réussie, elle reprend à l’identique l’avant de la K1600 GT, plus sportive. La touche outre-Atlantique est apportée par l’arrière, avec l’adoption d’un design ‘‘Streamline’’ », conclut Christophe. La version américaine du vaisseau amiral de la gamme existe également depuis deux ans en version bagger, sans le top case.