Une Caravelle en Pays de Retz

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André Bailleau, collectionneur d’anciennes et inconditionnels des Renault Caravelle, nous retrace l’histoire de ce cabriolet né à la fin des années 50.

S’il ne devait en choisir qu’une, ce serait celle-là ! Une Renault Caravelle. André Bailleau est intarissable sur ce cabriolet. « Mon père, tôlier formeur, a travaillé à sa fabrication. À l’époque, c’était une voiture  réservée aux gens aisés. Elle m’a toujours fait rêver et dès que j’ai pu, j’en ai acheté une, puis je les ai collectionnées », explique cet habitant du Pays de Retz. Nommé Floride à sa sortie d’usine, en France, en 1958, ce cabriolet, construit sur la base d’une Renault Dauphine, a été dessiné pour conquérir le marché américain.

117 039 exemplaires
Conçue pour devenir « la voiture jeune de tous les âges », elle a pris le nom de Caravelle dès l’année suivante de l’autre côté de l’Atlantique. « Reprenant la structure et la mécanique de la Dauphine, notamment son moteur, la Caravelle était proposée à un prix de vente très compétitif, notamment face aux Simca Océane et Plein Ciel », raconte André Bailleau. « Sa motorisation a ensuite évoluée, ainsi ce modèle de 1964 nommé 1100 est équipé du moteur de la R8S », indique ce passionné, qui est allé chercher cette Caravelle blanche il y a un an à Saint-Tropez. « J’ai revendu un modèle de 1968 (la dernière année de production) car je n’aimais pas les clignotants avant rectangulaires pour cette Caravelle. Elle avait été achetée par un chirurgien pour sa femme et il ne s’en était jamais séparé. Son compteur affichait  seulement 70 000 km », précise André Bailleau, qui n’hésite pas à traverser la France à son bord.

 

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