Aux Sorinières, Class’Deboss voit son activité s’accélérer, notamment en raison des changements climatiques.
Chaque vendredi, c’est le même ballet incessant de véhicules. Pour Hervé, Jo et Jason Besnard, à la tête de l’entreprise familiale Class’Deboss, le temps est aussi chargé que précieux. Si l’alternative économique que propose le débosselage est entrée dans les mœurs, « lors d’un choc, lorsque la compagnie d’assurance missionne un expert, il fait désormais appel aux débosseleurs », explique Hervé Besnard, un autre facteur a bousculé les habitudes : le changement climatique.
Changement d’époque
« À une époque, la saison des grêles était ponctuelle et restreinte à certaines zones. Ce n’est plus le cas », détaille Hervé. Les appels aux débosseleurs pour réparer les dégâts (des centaines d’impacts) causés par la météo se multiplient. « On travaille toujours sur l’épisode de grêle de 2022 qui a été particulièrement important. Les épisodes venteux de 2023 sont venus s’ajouter, ce qui finit par charger nos emplois du temps », ajoute-t-il. « La Covid-19 a également changé les modes de vies. Les gens se déplacent davantage. Autrefois, on nous appelait d’autres régions tels des pompiers sur de grands incendies. Aujourd’hui, on intervient sur des véhicules locaux touchés lors de vacances. Conséquence, on voit arriver deux à trois voitures grêlées par semaine pour des réparations qui peuvent demander jusqu’à 2 jours, 2 jours et demi de travail par véhicule ». Le travail ne manque donc pas chez Class’Deboss mais l’agenda reste ouvert. D’autant que, comme conclut Hervé, « un débosselage est toujours plus rapide que l’intervention d’un carrossier ».
Class’Deboss
14 rue des Coquelicots aux Sorinières
09 74 56 68 39