Maïté Poussin est avant tout une gagneuse. Cette Lohéacienne débute réellement la compétition avec le Trophée Féminin Citroën-Total, en 1984. Puis, elle devient consécutivement 4 fois championne de France en Rallycross.
Maïté Poussin est passionnée par la compétition automobile. Elle attrape le virus de la piste avec Gérard, son mari, et dès 1982, ce dernier l’emploie comme copilote lors de gymkhanas en rallye. Mais le véritable déclic se produit avec sa participation au Trophée Féminin Citroën-Total, en 1984, où le pilotage devient pour elle une révélation.
« En ce qui concerne la compétition, je crois que je suis née avec. Ma première voiture était une Visa Trophée avec laquelle j’ai participé au rallycross, de Lohéac, en 1988. Ensuite, j’ai possédé une Lancia Delta 8 soupapes et une Ford Sierra Cosworth 4×4 de 400cv. De véritables petites bombes ! C’est avec ces voitures que je deviens 4 fois championne de France, en 1989, 1990, 1991 et 1992, et c’est vrai que j’en suis assez fière. Pour moi, la compétition, c’était à chaque fois un nouveau défi , un challenge et, surtout, une grosse envie de gagner. Concernant mon acceptation vis-à-vis des pilotes masculins, cela reste pour moi un grand débat. Si j’étais derrière eux, ils ne me faisaient pas de remarques. Mais dès que je passais devant, c’était un autre discours ! Je garde d’excellents souvenirs de cette époque, avec notamment mon équipe, mes mécanos et mes partenaires.
Je n’oublie pas le public car, sur le plan humain, c’est pour moi essentiel. Sur le plan sportif, là aussi j’ai rencontré des moments très intenses comme mon duel avec Jean-Pierre Sauvion. Je me souviens également de ma dernière course à Lohéac, où j’ai fini par gagner ma finale sur une bagarre, en doublant en extérieur par 2 fois mes concurrents. Très forte émotion d’être la 1ère, et de voir le public m’ovationner », aime raconter Maïté.
Et si on lui demande quelle voiture lui a donné le plus de sensations, elle répond : « Sans conteste, la Ford Cosworth 4×4. J’étais avec elle en pleine harmonie, que ce soit sur le plan du pilotage ou des sensations. »
Si vous voulez rencontrer Maïté Poussin et parler de courses automobiles, elle gère des chambres d’hôtes à Lohéac : www.loheac-lecolibri.com
