Les femmes et l’auto : Maryse Merliot, sur tous les fronts

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Maryse Merliot a de multiples casquettes : chronométreuse FFSA, présidente de l’écurie Plantagenêt et organisatrice du Rallye du Layon.

angers8Fan de sports extrêmes, Maryse Merliot côtoie les circuits depuis les années 80. Copilote en rallye et pilote à ses heures (rallye, slalom, course de côte), elle finira par délaisser le baquet pour s’occuper de ses trois enfants. Mais le virus est toujours là, et Maryse reprend des responsabilités dans le sport automobile quelques années plus tard. Elle intègre le bureau de l’écurie Pantagenêt, qui organise le rallye du Layon, et devient commissaire de piste, puis chronométreuse. Depuis 10 ans, elle est présidente de l’association, qui compte 70 membres. « Organiser un rallye représente une énorme charge de travail. C’est huit mois de préparation pour notre équipe de bénévoles », souligne-telle. « Les règles de sécurité sont drastiques, il faut gérer les engagements, tout le côté administratif… »

angers9En parallèle, elle poursuit ses activités de chronométreuse. Quinze à vingt week-end par an ! Forcément, avec un tel agenda, difficile de trouver du temps pour être copilote. « La dernière fois, c’était en 2012, avec Manu Guigou, le pilote Renault. Il était l’invité du Val de Sèvre. C’était une expérience extraordinaire ». Et surtout, le monde du sport automobile a changé depuis ses débuts. « Les mentalités ont beaucoup évolué. Dans les années 80, très peu de femmes faisaient du sport auto et c’était un monde de machos. Aujourd’hui, il y a beaucoup de femmes en copilotes », remarque-t-elle. « Et on y fait plus attention. »

 

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