Georges Martin perpétue la légende

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Dans les années 70, les Motos Martins faisaient rêver les adeptes de guidons bracelets et café racers.

gm2L’heure de la retraite n’a toujours pas sonné. A 68 ans, Georges Martin n’a pas raccroché le chalumeau. Dans son atelier de Mauves-sur-Loire, près de Nantes, il perpétue l’histoire des motos qui portent son nom. Dans les années 70, Georges Martin a été le premier à intégrer des moteurs de japonaises sur des cadres spéciaux de sa confection. « Ce qui faisait la différence c’était la géométrie, le gain de poids et le look dépouillé », se rappelle-t-il. Les Motos Martin ont notamment séduit Coluche qui a possédé plusieurs exemplaires. « C’était un connaisseur. Il venait suivre lui-même la fabrication dans notre usine qui était installée en Vendée », raconte-t-il. Au fil des années, il écoulera plus de 6000 cadres.

« Mon carnet de commande est plein »

gm3Mais la concurrence des japonaises, avec des modèles comme la GSX-R 750, met fin à l’aventure industrielle en 1986. Après une longue pause, Georges Martin replonge dans ses cadres et relance la production pour le plaisir, sans ambition industrielle. Aujourd’hui encore, il conçoit et assemble toujours des motos. « Mon carnet de commandes est plein pour deux ans. Si j’étais raisonnable j’arrêterai de prendre de nouveaux projets », sourit-t-il.
Reste un défi, de taille, transmettre son savoir-faire, son expertise, sa culture. « Pourquoi pas finir en dispensant des formations » songe-t-il.

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