205 GTI l’enfant terrible de Peugeot
Produite de 1984 à 1994 à un peu plus de 330 000 exemplaires, la Peugeot 205 GTI est l’une des figures de proue du mouvement youngtimer. Rencontre avec Maxime Couedel, propriétaire de ce modèle de 1991 équipé d’un moteur 1,9L de 130 ch.
Lancée en réplique à la Golf GTI sortie en 1975, la petite sportive française a connu un succès incroyable. Commercialisée à partir du 1er mars 1984, elle était disponible uniquement en version trois portes. On la reconnaissait à ses jantes en aluminium inspirées de la 205 T16, à ses élargisseurs d’ailes en plastique, à son liseré rouge sur les pare-chocs ou encore à ses baguettes latérales. Elle disposait de trains roulants spécifiques et d’un amortissement de haut niveau.
La reine de son segment
Les premiers modèles étaient équipés d’un moteur alimenté par une injection Bosch, portant sa puissance à 105 cv. La version 1.9 L, sortie en 1986, embarquait un moteur de 130 cv qui lui permettait d’atteindre 205 km/h et d’effectuer le 0-100 km/h en 8,2 secondes. Ce poids plume (moins de 900 kg) est devenu la reine de son segment avec près de 300 000 exemplaires écoulés.
Maxime Couedel est l’un des heureux propriétaires de cette auto mythique. « Il s’agit d’un modèle de 1991, vert sorento, équipé du moteur 1,9L de 130 ch », explique celui qui possédait précédemment une 205 Roland Garros.
« Elle est encore en cours de transformation. Il faut notamment que je réinstalle le volant d’origine en cuir. Je dois également repeindre les panneaux de portes en noir », explique ce passionné.
Un objet de plaisir avant tout
Si sur cette version vert sorento les moquettes étaient vertes à l’origine, Maxime a préféré opter pour des rouges. « Je trouve que c’est plus dans l’esprit GTI. Certains puristes y trouveront peut- être à redire, mais elle me plaît mieux comme ça ! », explique-t-il. Car c’est bien un objet de plaisir avant tout. « C’est une voiture fiable avec laquelle on peut rouler tous les jours, qui a du caractère et sans aucune assistance électronique », explique celui qui a pris goût aux youngtimers en conduisant la Golf GTI de son père.