D’une simple plaisanterie, l’histoire s’écrit. « Vincent avait beaucoup de boulot mais que deux bras, alors j’ai voulu l’aider », explique Céline. Elle a mis son congé maternité au profit de sa formation. Derrière un garage, Céline s’entraîna au débosselage sur des voitures prêtes pour la casse. La pratique, il n’y a que ça pour rendre professionnel le débosselage automobile. Ça et d’autres qualités comme la dextérité, le goût du travail bien fait, la minutie ou encore la patience, patience que Céline avoue avoir travaillé énormément…
Le débosselage ne nécessite aucune manutention. Voilà pourquoi, selon elle, ce métier correspond tout à fait aux femmes. En France, elle confie ne connaître que 2 à 3 débosseleuses. La raison de ce faible taux résulte davantage d’un manque de visibilité du métier que de la misogynie qu’elle n’a pas beaucoup connue. « Je m’attendais à pire. Je me suis mis la pression toute seule pour arriver aux mêmes résultats que Vincent », avoue-t-elle.
Des résultats qu’elle obtient et qui ravissent sa clientèle qu’elle ne voulait pas décevoir. « Si jamais je les décevais, ils n’auraient jamais voulu que je retouche à leurs voitures ». L’inverse s’est produit. « Les gens sont contents qu’une femme débossèle leur voiture ».
« Les gens sont contents qu’une femme débossèle leur voiture ».