L’éthylotest antidémarrage une alternative au retrait de permis

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Fin avril, une trentaine d’avocats nantais ont découvert l’éthylotest antidémarrage, un système qui mesure l’alcoolémie avant chaque trajet et empêche le conducteur de circuler s’il a bu.

Souffler pour démarrer. Le principe de l’éthylotest antidémarrage est simple mais l’outil est parfois méconnu. C’est pourquoi Arnaud Bernard, avocat spécialiste en droit routier, organisait fin avril une démonstration et une formation pour les avocats nantais. « Ce dispositif peut être imposé au conducteur par décision du préfet après un contrôle d’alcoolémie inférieur à 0,80 mg/l d’air expiré (soit 1,60 g/litre de sang) ou par décision judiciaire à tous les stades de la procédure », indique-t-il. S’il s’agit bien d’une sanction, celle-ci représente parfois une alternative à une suspension du permis, qui peut être demandée par l’avocat de l’automobiliste. Yvan Heinesch, responsable développement de la société Dräger, était présent pour expliquer le fonctionnement de cet éthylotest antidémarrage. « On souffle une première fois dans l’éthylotest pour démarrer. Un second test est demandé dans un délai aléatoire de 5 à 30 minutes. Cela évite qu’une autre personne souffle à la place du conducteur », explique- t-il. Si ce second souffle n’est pas effectué dans les 40 minutes, le système bloque le démarrage du véhicule à la prochaine utilisation, celui-ci est immobilisé et devra être remorqué.

Un abonnement mensuel

Ce système est compatible avec tous les types de véhicules, de la voiture sans permis aux derniers modèles de toutes les marques. L’installation s’effectue en une demi-journée et est facturée autour de 350€. Il faut ensuite s’acquitter d’un abonnement mensuel dont le tarif varie en général entre 60 et 100€ par mois en fonction de la durée de location.

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