Mathis 1925, sur un coup de coeur

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Dénichée du côté de Bordeaux, cette Mathis de 1925 appartient à Jean Autret depuis 18 ans. C’est sur un coup de cœur qu’il l’a acquise.

En 1904, Émile Mathis et Ettore Bugatti s’associèrent pour fabriquer l’Hermès. En 1906, Emile Mathis fit cavalier seul et créa son propre atelier, Auto-Mathis-Palace à Strasbourg, pour concevoir des automobiles. Puis, vers 1910 apparurent les premières voitures estampillées Mathis. « Environ 800 Mathis sont recensées dans le monde, et près de 100 sont véritablement roulantes. Passionné de mécanique, je m’intéresse autant aux ancêtres qu’aux véhicules des années modif250/60. Il y a 18 ans, mon fils, qui était militaire du côté de Bordeaux, me fit savoir qu’un ami se séparait de sa Mathis. Par curiosité, je me suis rendu chez lui et cela a été un coup de cœur lorsque j’ai vu cette voiture. Elle était dans un très bel état de restauration, mais j’ai dû refaire plusieurs éléments de sa mécanique. Depuis que je l’aie, j’ai participé avec elle au centenaire du Salon de l’Auto à Paris en 1998 et descendu les Champs Elysées, à de nombreux rallyes et, tous les ans, le Tour de Bretagne ainsi que le rassemblement du Club Mathis, dont je fais partie. Chaque année, nous découvrons une région différente : l’Auvergne en 2015, et les Vosges l’été prochain » précise Jean Autret, qui est également le président du Vannes Rétromobile Club. Strasbourg étant le berceau de la marque, c’est dans l’Est de la France que l’on rencontre le plus de Mathis. En 1922, une Mathis type P de 6 ch. bat le record mondial de faible consommation de carburant avec seulement 2,38 l. de carburant sur 100 km ! Et en 1925, une Mathis effectue 30.000  km en 30 jours consécutifs, à raison de 1000 km par jour.

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