Nouveau contrôle technique : comment éviter les défaillances critiques ?

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Depuis le 20 mai 2018, de nouveaux points de contrôle ont fait leur apparition et certaines défaillances dites « critiques » doivent être corrigées le jour même afin de pouvoir continuer à rouler.

 

L’harmonisation européenne des règles du contrôle technique s’est traduit par un approfondissement
des vérifications et l’apparition de la catégorie « défaillance critique ». En effet, quand une défaillance
présente un danger pour soi et les autres, celle-ci doit être réparée au plus vite. En pratique, l’automobiliste repart avec un contrôle technique valable pour le jour même, ce qui lui permet de se rendre chez un réparateur ou de rentrer à son domicile.

 

Vérifier soi-même
Pour éviter de se retrouver avec un véhicule immobilisé, mieux vaut donc anticiper la visite du contrôle technique. « La première règle est de faire entretenir régulièrement son véhicule sans attendre l’échéance du contrôle obligatoire. Et avant la visite, on peut vérifier soi-même un certain nombre d’éléments : l’usure des pneus, la fixation du siège conducteur, les feux stop, le niveau du liquide de frein et de refroidissement… », indique Laurent Palmier, le président du réseau Sécuritest. Ce sont là des éléments de sécurité vitaux. « Un pneu entaillé qui éclate, des freins qui ne répondent pas… Cela peut avoir des conséquences dramatiques », souligne-t-il.

Des règles de bon sens
À l’approche des départs en vacances, un contrôle de tous ces éléments n’est pas superflu. « On vérifie la pression des pneus, leur état, on regarde si les essuie-glaces fonctionnent, les niveaux… Ce sont des règles de bon sens que certains automobilistes oublient malheureusement », déplore Laurent Palmier.
www.securitest.fr

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