Les 6 et 7 mai prochains, la capitale du Loir-et-Cher vibrera au rythme du Bouchon de Blois. Le plus grand événement automobile du département s’annonce d’ores et déjà palpitant avec une programmation de haute volée.
Chaque année, le Bouchon de Blois rassemble curieux, amateurs, passionnés et collectionneurs de voitures anciennes dans une atmosphère festive et conviviale. Pour cette édition, les organisateurs ont mis l’accent sur l’attractivité touristique du territoire. « Ce week-end de trois jours est l’occasion de découvrir la région et ses magnifiques châteaux », souligne Philippe Plantier, chef d’orchestre de l’événement et président de l’association Valve.
« Le samedi sera particulièrement animé
avec des expositions, une ambiance musicale agrémentée d’un orchestre ainsi qu’une parade inédite dans les deux sens de circulation. De quoi donner l’impression d’un voyage dans le passé ! ». Dimanche, après une exposition de 9h à 11h, les participants à la traditionnelle balade découvriront un panorama exclusif. « Nous avons reçu les autorisations pour ouvrir la route interdite des berges de la Loire jusqu’à Ménars », ajoute-t-il.
Patrimoine automobile
Si à travers le Bouchon de Blois, Valve met en lumière la richesse du patrimoine automobile, l’association blésoise va plus loin en menant des actions à l’échelle nationale afin de promouvoir la liberté de circulation des véhicules anciens sans distinction de carte grise. Votée en janvier dernier à l’Assemblée Nationale, la proposition de loi des députés concernant la suppression des Zones à Faibles Émission a été rejetée pour seulement 8 voix d’écart. Prenant de l’ampleur, cette mobilisation pointe l’exclusion sociale des propriétaires de véhicules Crit’Air 6, 5 et
4 ainsi que l’absence d’impact mesurable sur l’environnement. « Il convient de rappeler que le transport représente moins de 20% des émissions polluantes », rapporte Philippe.
ÇA BOUGE POUR LES ANCIENNES EN FRANCE
• L’ensemble des véhicules d’avant 1960 n’ont pas d’obligation de CT, carte grise de collection ou pas
• Les véhicules de plus de 30 ans, conformes à l’origine et dont la production s’est arrêtée ne peuvent être déclarés « épave »
• Les villes de Reims et de Grenoble accordent, sur demande, une dérogation temporaire de libre circulation à l’ensemble des véhicules historiques de plus de 30 ans
• L’Espagne et l’Italie s’opposent à la législation européenne relative à l’arrêt des moteurs thermiques neufs en 2035. La France soutient ces deux pays