Youngtimer à Orléans

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Toyota MR2

Il propulse vos plaisirs 

Sortie en 1984, la 1ère version du MR2 était à l’origine tirée d’un concept qui voulait une auto joueuse mais économe en carburant. Le projet évoluera vers un modèle plus sportif pour voir naître le « Midship Runabout 2 ».

Elle est surnommée la mini-Ferrari nippone.
Et pour cause, la Toyota MR2 dispose d’une architecture habituellement réservée aux supercars italiennes, un moteur central arrière à propulsion. Fort d’un grand succès en Asie qui lui vaudra le prix de Voiture japonaise de l’année 1984- 85, la seconde génération du modèle sera importée en Europe en 1990. Son arrivée sur nos routes ne passera pas inaperçue. « Elle est très bien dessinée, avec des phares escamotables et un toit T-Top amovible manuellement en 2 parties. C’est super pratique » souligne Franck, président du club RN20 à la Ferté-Saint-Aubin et propriétaire de l’auto.

Vivante !

Lorsque les gens se retournent à la vue de cette MR2, ils n’ont pas le temps de percevoir son meilleur atout, le comportement routier. Son 4 cylindres développe 143 ch et 180 Nm de couple pour un poids total de 1260 kg. « C’est un super produit. Le moteur central arrière la distingue des autres sportives de son temps et lui ajoute du charme. C’est la voiture plaisir par définition », confie-t-il. Une auto agréable à conduire au quotidien grâce à une très bonne boîte manuelle 5 rapports qui donne du couple à bas régime. Pas sûr en revanche que vous l’utilisiez pour partir en vacances. « Le coffre est assez petit. On a dû réduire nos bagages avec ma femme ! J’adore l’intérieur avec ces sièges semi-baquet très proches du sol ». Ce youngtimer à la fiabilité Toyota remarquable et au caractère joueur apparaît idéal pour les amoureux de sportivité ou les jeunes pilotes en herbe !

 

Honda NSX

Collecte avant l’heure 

Dès sa présentation en 1989, la Honda NSX n’a pas grand-chose à envier aux supercars italiennes, c’est même l’inverse ! Focus sur cette GT à la sauce nippone. Accrochez vos ceintures, ça décoiffe !

Les années 90 ont vu naître des voitures iconiques comme la McLaren F1 et la Ferrari F40. Mais parmi elles, une surprendra la planète automobile par son design futuriste et sa technologie avant- gardiste, la Honda NSX. Elle fait partie de ces autos qu’on reconnaît immédiatement à leur ligne. Logique lorsqu’on sait qu’elle a pour dessinateur Ken Okuyama, à l’origine du coup de crayon de la Ferrari Enzo quelques années plus tard. « Elle se démarquait des autres autos. Ce n’est ni une Porsche ni une Ferrari mais elle est aussi efficace que ces voitures-là », raconte Benjamin, son propriétaire orléanais.
De plus, elle profite de l’expérience acquise en F1 par Honda et ses détails seront peaufinés par Ayrton Senna en personne. Son châssis monocoque est entièrement en aluminium, c’est la première voiture de série à le proposer.

Parlons peu, parlons moteur !

On ne peut pas oublier notre première fois en NSX, ni la dernière. « C’est incroyable ! Je n’ai jamais connu une voiture aussi facile de prise en main. Elle est fabuleuse et me surprend à chaque fois que je roule avec », s’exclame l’Orléanais. Le tableau de bord est abaissé pour avoir un angle de vision de 311 degrés, assez rare dans une GT. On découvre, non pas sous le capot mais à l’arrière, un moteur central V6 de 274 ch.

« Avec 48% du poids à l’avant et 52% à l’arrière, sa répartition des masses optimale lui confère une excellente tenue de route. Je l’ai depuis 2014 et je n’ai eu aucun problème dessus, elle est en parfait état. C’est aussi pour ça que j’ai choisi cette voiture, pour la fiabilité sans faille des moteurs Honda », conclut Benjamin.

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