Rarement la naissance d’une Renault aura été autant annoncée, préparée, commentée, repoussée et donc… attendue. Il faut dire que cette voiture zéro émission, destinée au grand public, est peut-être la clé de l’avenir de Renault. On exagère à peine. Avec cette Zoé, la marque au losange entre de plain-pied dans le futur. Mieux, elle va tenter de s’y placer en leader.
Par conséquent, rien n’a été laissé au hasard. Le prix, souvent rédhibitoire dans ce segment, est porté à moins de 14 000€, déduction faite de la prime écologique. Ce tarif raisonnable est obtenu Zoé, n°1 mondiale ? La Renault zéro émission crée l’événement en dissociant la batterie de la voiture. Celle-ci est louée 79 euros par mois, l’équivalent d’un plein d’essence. Testée dans des conditions extrêmes (de moins 20° à plus 80°), Renault n’a pas hésité à repousser la sortie de sa voiture propre lorsque des problèmes sont apparus.
Renault joue gros
La voici donc prête à arpenter le monde… en le préservant. Et ceci, avec de sérieux arguments. Fini, le temps où les citadines électriques prenaient l’aspect de jouets pour bobos. Zoé affiche en effet des dimensions et une habitabilité comparables à celles de la 208, la Clio ou la Polo. Il est d’ailleurs un signe qui ne trompe pas puisque l’on commence à oublier les considérations techniques pour deviser sur son look. Preuve qu’elle tend à entrer dans notre quotidien.
Zoé annonce un virage dans l’histoire de la marque, voire de l’automobile. A première vue, ce virage est bien négocié, il ne reste plus qu’à foncer en ligne droite. Vers le succès ?
