À 22 ans, le jeune pilote angevin Anatole Beaupère ne cesse de briller sur les pistes et de se rapprocher de son rêve.
« J’avais 3-4 ans lorsque j’ai vu mon premier Grand Prix. Ce fut une révélation ». L’histoire d’Anatole Beaupère dans l’univers de la course moto est celle d’un rêve devenu obsession. « Je faisais du vélo de course, dans la cour d’école, je prenais les seaux des bacs à sable pour faire les drapeaux durant la course de trottinettes, je dessinais des mo[1]tos », explique-t-il.
À toute vitesse
À 12 ans, Anatole se lance, d’abord en mobylette puis en 125cc deux ans plus tard. Avant, en 2019, de prendre part à la Coupe de France Promosport 400. « On partait de zéro. Le circuit le plus proche était à 45 minutes, je m’entrainais sur le chemin devant la maison, j’apprenais sur la piste les jours de course. On me donnait des conseils, je regardais les autres, mon père me filmait ». Le rêve d’Anatole est si contagieux qu’il entraîne dans son sillage toute la famille qui le suit sur les pistes et conditionne sa vie professionnelle. « J’ai une formation de mécanicien moto mais il m’était impossible de concilier les deux. J’ai donc changé de travail ». L’obsession n’est pas vaine, le rêve s’appuyant sur un ingrédient essentiel, le travail : 7e du général en FSBK en 2020, 6e en 2021, 5e en R7 Cup en 2022 avec trois podiums, Anatole Beaupère découvre le championnat Promosport 600 en 2023 et décroche trois top 10. De quoi nourrir de plus grandes ambitions. « L’objectif est de participer au championnat du monde d’endurance, de courir au Bol d’Or, aux 24 Heures ». Pour cela, il faudra passer par la catégorie reine, la 1000, trouver des partenaires financiers supplémentaires et continuer de bousculer la hiérarchie sur les pistes. Nul doute que sa motivation et son talent lui permettront d’y arriver.