La Baule et l’automobile Une seconde édition

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En 2008, le Baulois Gaël Archimbaud s’était plongé dans la riche histoire qui lie La Baule et l’auto. Son ouvrage, aujourd’hui épuisé, va reparaître en fin d’année dans une version largement enrichie.

La station balnéaire de La Baule doit d’abord son développement au chemin de fer, à la fin du XIXème siècle. Mais c’est avec l’automobile qu’elle va nouer un lien privilégié, notamment à partir de la Première Guerre mondiale.
« En juin 1917, les premiers Américains arrivent à Saint-Nazaire. Fidèles à leurs habitudes nationales et sportives, ils organisèrent une grande fête sur la plage, du 30 mai au 1er juin 1919 et créèrent une piste. Le programme comptait notamment des courses de motocyclettes, d’engins à chenilles et même entre une Cadillac et un avion Newport », raconte-t-il.
Cinq ans plus tard, François André créa le premier Grand Prix de La Baule, qui se déroulait à marée basse sur une piste de 5 km avec deux épingles à cheveux. Il y eut ensuite des épreuves féminines comme le Paris-La Baule à partir de 1927. Après une interruption, le Grand Prix de La Baule a repris en 1938. Sur la ligne de départ, on retrouvait René Dreyfus, Amédée Gordini, Raph, Jean Tremoulet, avant de nouveau d’être interrompu avec la seconde guerre mondiale.

Championnat du monde
Les courses reprirent au début des années 50 avec la création du circuit d’Escoublac. « En 1952, il accueillait même la finale des Grands Prix de France, comptant pour le championnat du monde. Le Grand Prix et le titre furent décrochés par l’italien Alberto Ascari », indique ce féru d’histoire.
La Baule, c’est aussi son célèbre concours d’élégance en automobile qui a été relancé il y a quelques années…
C’est cette Histoire et toutes ces petites histoires, que l’on découvrira prochainement dans la seconde édition de “ La Baule et l’Automobile “. Gaël Archimbaud a récolté de nombreux témoignages et documents (affiches, photos…) qui permettront de s’y plonger avec délectation.

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