Retour sur le Dakar 2018 : Romain Leloup : « une joie immense »

0

Plus jeune Français engagé dans la 40ème édition du Dakar, le Manceau, Romain Leloup, termine à la 60ème place et deuxième rookie pour sa première participation.

Le départ ?
C’était mon rêve depuis tout petit. J’ai vu père et mon oncle y participer. Cela faisait 7 ans que je voulais y être. Enfin, toutes les conditions étaient réunies.

La moto ?
Ma KTM 450 Rallye Replica qui avait déjà fait un Dakar a parfaitement fonctionné. J’avais confiance en elle, je me sentais bien avec.

Un Dakar dur ?
Ceux qui avaient plusieurs éditions à leur actif l’ont dit. Je m’y étais préparé physiquement et j’étais tellement content de rouler chaque jour que j’étais comme dans une bulle.

Une galère ?
L’étape 10, à la fois pénible et dangereuse. Plus c’est difficile, moins on va vite, donc ça dure et on se fatigue encore plus. Cela m’a permis de me découvrir, de savoir qui je suis.

Un paysage ?
Deux plutôt ! Les dunes à perte de vue, à l’étape 2, au Pérou, et la vallée que l’on dominait lors d’une étape en altitude, en Bolivie.

Une rencontre ?
Le prince Nasser Al Attiyah, mon idole. Lors de l’avant-dernière journée, entre les deux spéciales, je me suis assis au poste médical. Il est venu me voir, on a discuté un peu et il a partagé avec moi son ananas frais. C’est aussi un prince dans la vie !

Les derniers kilomètres ?
Dans les deux ou trois derniers kilomètres, je me suis effondré. C’était l’aboutissement d’une année de travail, ma joie était immense.

60ème ?
Mon objectif était de franchir la ligne d’arrivée. Je ne cherchais pas un classement. Mais quand je vois les noms de pilotes qui sont derrière moi, c’est une satisfaction supplémentaire.

Repartir ?
C’est obligé. Dès l’étape 13, je me suis dit qu’il fallait que je reparte.

Partager

Commenter