Artisan sellier harnacheur de formation, Benjamin Repussard a de multiples cordes à son arc. Il travaille aussi bien le cuir, que les tissus ou la mousse, pour un résultat aussi confortable qu’esthétique.
Entre les chevaux et l’automobile, il existe une filiation historique. Et le cuir, matière première des selles de cavaliers et de l’harnachement des montures, symbolise encore aujourd’hui une part de luxe dans l’automobile. C’est par là qu’a débuté Benjamin Repussard, avec une formation exigeante et pointue de sellier harnacheur.
« Avant de travailler le cuir, j’ai appris à le connaître. Ma formation a débuté avec la découverte du processus de fabrication du cuir, la visite de tanneries… Le cuir est d’abord une peau animale, que l’on peut travailler de différentes manières. Il faut savoir repérer les qualités, les défauts, appréhender les morceaux plus ou moins propices à tel ou tel usage. Je suis également attaché à une certaine éthique qui m’amène à sélectionner rigoureusement mes fournisseurs », souligne-t-il.
Le vrai point sellier
Cet artisan minutieux, qui a accompagné, et accompagne encore de nombreux cavaliers, a ensuite étendu ses activités à la sellerie générale.
Dans son atelier de Saint-Barthélemy-d’Anjou, il répare des sièges de véhicules utilitaires, créé des selles de moto sur-mesure, fabrique des capotes ou restaure des intérieurs complets.
« J’utilise le vrai point sellier, celui que l’on réalise avec un fil et deux aiguilles, où chaque trou est percé à la main. C’est un gage de solidité et de résistance dans le temps », explique celui qui travaille aussi bien sur une Bugatti Type 40 de 1926, une 404 ou un Land Rover des années 70 ou un utilitaire récent.
Sellerie Repussard
6 rue de la Chanterie à St-Barthélemy-d’Anjou
02 53 20 77 31
site.sellerie-repussard.fr
