En piste pour le Dakar – devenez partenaire de son aventure !

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Pierre-Alexandre Jouis, gérant du centre Autosur, à La Baule, se prépare pour l’édition 2017 du célèbre rallye-raid. Entre préparation physique, recherche de sponsors et entraînement au pilotage, son programme est chargé. Pour Redon Auto-Moto, il revient sur la genèse de cette aventure. Nous le suivrons jusqu’à l’épreuve, en janvier prochain.

Comment est née votre passion pour la moto ?modif 1

Très jeune. A 7 ans, mon père, qui était fan de sports mécaniques, m’a offert une petite moto de cross. J’allais dans les champs me faire plaisir puis, rapidement, j’ai eu envie de faire de la compétition. A 8 ans, je terminais quatrième du championnat de Bretagne. Ensuite, au fil des années, j’ai remporté plusieurs titres et cela m’a donné envie de poursuivre dans cette voie. A 13 ans, j’ai intégré le Pôle espoir moto-cross du Mans. Puis, à 17 ans, par goût des  voyages, je me suis engagé dans l’armée. J’étais affecté dans une unité très souvent mobilisée en opérations extérieures  et, pendant cette période, j’ai stoppé la moto.

Comment y êtes-vous revenu ?

modif 4En 2008, j’ai quitté l’armée et trouvé un emploi au centre de contrôle technique de La Baule, centre que j’ai ensuite racheté. Début 2014, j’ai vraiment ressenti le besoin de remonter en selle. Mais du fait de mes obligations  professionnelles, j’ai souhaité me tourner vers un sport moins violent que le moto-cross. Toujours par goût des voyages, des paysages, j’ai décidé de me lancer dans le rallye-raid et j’ai commencé à penser au Dakar. C’est vraiment un rêve de gamin.

Entre le rêve et la réalité, il y a le budget, la technique, la préparation mentale et physique…

C’est sûr qu’un Dakar ne s’improvise pas ! J’ai cherché à rencontrer d’autresmodif 3 participants, j’ai ainsi fait la connaissance de Michel Pinteau, qui sera mon mécano sur le Dakar. J’ai aussi participé à des compétitions comme la finale de Coupe du monde des rallye-raid, en catégorie sans assistance, pour vraiment apprendre à gérer un maximum de choses. J’ai aussi participé à trois Rallyes de l’Amitié au Maroc. Côté physique, depuis le début de l’année, je m’astreins à  faire au minimum une heure de sport par jour (course à pied, badminton, ultimate, musculation…). Pour le budget, je vais devoir réunir 70 000€, je suis actuellement à la recherche de sponsors.

Quelle moto avez-vous choisie ?modif 2

Une 750 KTM rallye. Elle est à la fois robuste, fiable et livrée prête à rouler pour le Dakar. Et KTM gagne depuis 15 ans le Dakar.

Vous êtes-vous fixé un objectif pour ce premier Dakar ?

Finir ! En moyenne, chez les motards, seuls 45% des concurrents franchissent la ligne d’arrivée. Donc, finir, ce serait déjà génial.

Avez-vous un modèle sur cette épreuve ?

Pas vraiment de modèle mais j’ai été marqué par Hubert Auriol, qui finit une étape avec les deux chevilles cassées et abandonne ensuite. Ce sont des images mythiques !

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