Professionnels de l’auto

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Ces professionnels nantais qui font l’auto

Comptant parmi les premiers employeurs en France et dans le monde, l’Automobile regroupe des métiers divers et variés. Depuis la chaîne de production jusqu’au showroom de nos concessions et nos routes nantaises, les véhicules seront passés et passeront dans les mains de nombreux professionnels. Métiers de l’ombre ou métiers reconnus, rencontrons ces Nantais qui vivent et font vivre l’automobile à Nantes.

Chef d’atelier mécanique

Professionnels auto - Mazda Nantes

Professionnels auto – Mazda Nantes

« Nous n’avons plus autant les mains dans le cambouis »

Alain Rouault chef d’atelier dans la concession Le Moigne S.A (Land Rover et Mazda à Nantes) revient avec nous sur ce métier qu’il pratique depuis une trentaine d’années.
« J’ai commencé en tant que mécanicien il y a plus de 30 ans à Paris et j’ai monté les échelons au fil des ans. C’est un métier qui a énormément évolué. Sur le plan purement mécanique et du moteur, cela n’a pas trop changé, en revanche les arrivées successives de l’électronique et maintenant du multimédia ont transformé notre travail. Aujourd’hui, nous n’avons plus autant les mains dans le cambouis, on utilise davantage l’informatique lors des interventions. »
Des méthodes et des outils qui ont changé, tout comme les conditions de travail. « Désormais, dans les grandes concessions, on ne travaille plus dans des garages en tôle, froids et mal isolés comme c’était le cas avant. »

Conseiller après-vente

« L’interface entre le client et l’atelier »

Réceptionnaire ou conseiller après-vente, appelez ces professionnels comme vous le désirez, mais ils constituent votre premier contact lorsque vous arrivez au SAV de votre concession. Guillaume Alloncle, responsable après-vente chez Toyota-Lexus Nantes, nous éclaire sur ce métier.
« Nous nous occupons du véhicule, de l’accueil jusqu’à sa restitution en passant par la gestion de l’équipe de techniciens. Le réceptionnaire ne travaille pas sur le véhicule mais doit poser les bonnes questions au client pour faciliter le diagnostic du technicien. »
Un métier au contact de clients, parfois mécontents. « Il nous arrive d’accueillir des clients énervés ou inquiets et c’est à nous de les rassurer et d’être clairs concernant les prestations. Pour cela, il vaut mieux avoir de bonnes bases en mécanique. Il faut également être patient et poli mais le plus dur dans ce métier, c’est l’organisation. Vous devez tout prévoir afin de rassurer le client et de ne pas être pris de court. »

Directeur de concession

« C’est un métier passionnant et très prenant »

Yannick Poterie, concessionnaire Volvo et professionnel de l’auto depuis plus de 20 ans, connait aussi bien le métier qu’il connait ses collègues et ses concurrents. Il nous explique d’ailleurs que son quotidien n’est pas toujours celui de ses voisins.
« C’est un travail qui diffère selon la taille et la philosophie de la marque. Avec Volvo, j’ai la chance de travailler avec un constructeur qui me permet encore aujourd’hui d’être au contact direct de mes équipes et des clients. Je suis au coeur de la bataille, ce qui n’est plus possible pour certains de mes collègues. »
Son agenda est chargé, depuis le matin tôt jusque tard le soir. « Tous les jours, je commence vers 7 heures, je gère au quotidien mes équipes et suis en contact avec Volvo France et les clients dans le showroom. Il m’arrive toujours de signer des bons de commande ou de livrer des voitures, malheureusement, j’en ai de moins en moins le temps. Même si je rentre souvent chez moi vers 21 heures, c’est un métier qui me plaît toujours. »

Professionnels et passionnés

Professionnels auto-école

Professionnels auto-école

Moniteur auto-école

« Nous passons 8 à 9 heures par jour en voiture »
Cyril Amiaud, gérant et moniteur de l’auto-école Station Conduite située boulevard Jules Verne à Nantes, nous parle de ce métier qu’il exerce avec toujours autant de plaisir depuis 1995.
« Je suis devenu moniteur car j’étais attiré par le monde de l’automobile et qu’il y avait beaucoup de postes à pourvoir. Ce qui m’a tout de suite plu, et qui me plait encore actuellement, c’est le contact avec les élèves. Il n’y en a pas deux qui se ressemblent, ils ont tous un univers et un niveau différents, c’est aussi cela qui est intéressant. »
Un métier de professeur auquel il faut ajouter les risques de la route. « Les frayeurs sur la route, ça existe mais avec l’expérience on les anticipe. Elles viennent d’ailleurs plus souvent des autres usagers que de l’élève lui-même. Tout comme pour l’école, je pense que les habitudes des parents comptent pour beaucoup dans le comportement des élèves au volant. Ce n’est pas à 18 ans que l’on peut inculquer la meilleure attitude sur la route, c’est souvent trop tard. »

Expert automobile

« J’ai expertisé l’Aston Martin de Richard Anthony »

Bernard Chaillan, expert automobile à Orvault, est passionné d’autos en général mais plus particulièrement de voitures anciennes. Il a ainsi réussi à allier sa passion et son métier même si, de ses propres dires, « je travaille autant sur des véhicules d’exception anciens que récents mais également sur les voitures normales. »
Expert automobile, un travail et un rôle méconnus que Bernard nous détaille. « Mon rôle est d’établir une valeur agréée pour un véhicule demandé, ainsi, en cas de sinistre, l’assureur sera obligé de vous payer sur la base de cette valeur et non celle déclarée. Je travaille également beaucoup avec les tribunaux dans le cadre de litige et avec les constructeurs concernant les garanties mécaniques. » Et Bernard de conclure, « nous avons de plus en plus de travail car, aujourd’hui, les gens préfèrent mettre l’argent dans une belle voiture plutôt qu’à la banque. C’est un investissement très intéressant », tout comme son métier.

Gendarme de la BRI

Professionnels auto - megane rs

Professionnels auto – megane rs

« Il faut savoir commencer et abandonner une poursuite »

La BRI, pour Brigade Rapide d’Intervention, est l’unité accueillant la fameuse Mégane RS. Ses pilotes, tous gendarmes d’origine, sillonnent les routes de la région tous les jours. Mais avant de passer derrière le volant de la Mégane, et son moteur 4-cylindres de 2 litres d’une puissance de 265 chevaux et une vitesse de pointe de 260km/h, les gendarmes ont dû réussir une série de tests médicaux, psychotechniques et de motricité.
« La candidature à ces postes se fait sur la base du volontariat. Le test final se déroule sur circuit au volant de la Mégane RS. Il faut savoir que ces épreuves sont sensiblement les mêmes que pour les pilotes d’hélicoptères. Nous devons repasser les tests sur circuit tous les deux ans. » Il n’en faut pas moins pour devenir et demeurer un gendarme à grande vitesse.

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